dormir nu(e)

Chère lectrice, cher lecteur,

Je suis un peu émue de vous écrire cette première lettre. L’exercice est nouveau pour moi et en même temps, il me ramène dans un temps ancien, celui où on s’écrivait encore des lettres ! Comme j’ai aimé cela : les écrire, les timbrer, les glisser dans une boîte-aux-lettres, les recevoir, les lire & le relire encore et encore…. Avec la newsletter Colchik, j’adorerais recréer un peu de cette magie-là. Et du coup, je vous le dis déjà : j’attends vos réponses avec impatience !

Pour cette première fois, j’ai eu envie de vous parler de commencement & d’origine et du coup, de vous partager un outil de connaissance de soi (je n’aime pas trop l’expression de développement personnel) radicalement simple & profondément transformateur dont je n’ai pourtant jamais entendu parler. C’est une chose que j’ai découverte l’été dernier et qui m’a profondément chamboulée. Rien de miraculeux, non, rien de spectaculaire, mais une transformation comme je les aime : à la fois en profondeur & en douceur. Rien de coûteux ni de compliqué non plus, vous allez voir : c’est tout simple, à la portée de tous et bête comme chou en somme. Sans doute que certaines d’entre vous le pratique déjà d’ailleurs, mais alors, en ont-elles mesuré la portée ?

En fait, c’est tellement simple que j’ai d’abord hésité à vous en parler. Mais l’effet est tellement puissant pour moi ! Et puis aussi j’avais décidé dès le départ d’écrire cette newsletter avec sincérité & simplicité, sinon à quoi bon l’écrire ?

Alors voilà : l’été dernier j’ai commencé à dormir nue. Mais pas juste nue. Nue en ayant conscience d’être nue. Nue en laissant mon corps profiter d’être nu. Nue sans jugement, sans connotation, sans regard. Juste nue comme au premier jour, comme à ce moment où l’on vient au monde. Et je me suis connectée à ce moment-là, pour retrouver la force de mon désir premier (il y a un désir si puissant dans le venir-au-monde) et retrouver un peu la complétude de mon être avant les formatages & les blessures. Pour connaître aussi l’être-au-monde d’un corps juste dans le plaisir d’exister, de respirer : dans la fraîche douceur des draps de coton, dans l’apaisante absence de lumière, loin des regards (le mien y compris), des miroirs & des normes. Juste être là, lovée bien au chaud et se reconnecter à soi. Sans habits, sans marqueurs de rien, sans rôle à jouer, sans aucune connotation, juste dans le sens premier de soi.

Essayez, vous verrez, c’est si bon de se réveiller le matin comme reconnectée à soi, apaisée, toute pleine d’amour & d’acceptation. Je vous le dis c’est une chose à la fois très simple & si puissante. J’ai bien hâte de savoir si cette expérience intimement transformatrice vous tente et bien sûr de savoir quel effet elle a sur vous. Vous me direz ?

Je vous souhaite une magnifique semaine. J’ai eu un immense plaisir à vous écrire cette lettre et j’espère que vous aurez autant de plaisir à la lire.

Je vous dis à jeudi prochain, prenez soin de vous,

Laura

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je n’aime pas partir en vacances